Aujourd'hui, c'est Halloween. Fête qui n'a pour moi aucunement sa place dans nos moeurs ni dans les moeurs japonaises. Une sorte de farce marketing, symbole de la non-culture.

L'occasion pour moi pour revenir sur un fait divers qui a marqué les annales au début des annés 90 avec le décés de Yoshihiro Hattori (服部剛丈).

Pour résumer les faits, Yoshihiro (originaire de Nagoya) était à l'époque étudiant en Louisiane. Lors de la veillée d'halloween, alors qu'il se rendait à une fête , il se trompa de maison et fut abattu par le propriétaire.

Ce qui choque ou interpelle dans cet incident, c'est le fait que le proprietaire cria "Freeze" qui signifie (ne bougez plus) mais l'étudiant; fraichement débarqué à Bâton Rouge (en ne maitrisant pas l'usage de l'anglais) interpréta "Please". Le qiproquo amena la fin tragique de Yoshihiro.



Plus que l'incident en soi, ce sont surtout ses conséquences qui furent incroyable : le public japonais ne comprit pas l'acquittement du tireur autant le caractére raciste de l'affaire. Il mit encore une fois l'accent sur le laxisme de la loi américaine concernant la liberté d'usage des armes.

Ne vous trompez pas de maison ce soir et faites des efforts pour apprendre l'anglais !


Situé à 10 minutes à pied de la station Sangubashi sur la ligne Odakyu ou accessible à 10 minutes à pied de la station Hatsudai sur la ligne Keio-shinsen, le musée du sabre est implanté dans un quartier paisible. Haut lieu des seuls initiés, il est conseillé de ne s’y rendre que si l’on connaît au préalable différencier un tachi (太刀、大刀), d’un katana (刀) , ou un wakizashi (脇差) ) d’un tantō (短刀).

Sous cette réserve (le profane s’y ennuiera), le musée offre une belle réunion de lames de qualité confectionnées à partir du XVIème siècle, ainsi qu’un ensemble de gardes de sabre (tsubas ) de haut de gamme. Une présentation des techniques de forge et de polissage est proposée de manière très didactique. Il est souhaitable de parler japonais pour visiter cette exposition car les légendes des pièces présentées ne sont pas traduites en anglais.
















Adresse: 4-25-10 Yoyogi, Shibuya-ku, Tokyo 151-0053
Téléphone : Phone : 03-3379-1386
Fermé le lundi.

Site Internet
http://www.touken.or.jp/


Dans la continuité de l'article précédent, je tenais à présenter un de mes bars/restaurants préférés : Shifuku.
Situé à Shibuya, non loin du poste de police de Udagawa (宇田川), c'est un des rares endroits sympas du quartier si on veut manger et prendre un pot.















L'espace est assez grand, un grand comptoir, plusieur tables et sofas et un espace privé avec un cadre relativement moderne (écran géant, bornes de fléchettes) La musique est orientée Hip Hop des années 90 (c'est peut être pour ça que j'ai aimé ce bar) et surtout le staff est très sympa, toujours souriant et prêt à discuter si le temps le leur permet.

Les prix oscillent entre 2 et 5 euros pour les plats, et les boissons sont au prix de 3 euros. On risque pas de dépenser son salaire en une soirée !















Adresse :
Shibuya-ku Udagawachou 30-5 Jow building 4ème étage

Photo souvenir




Les restaurants français bien que légion à Tokyo, sont généralement trop chers et trop adaptés au palais des japonais.

Le Bistrot Katori (ビストロカトリ) situé à côté de Asakuka est un des rares endroits où je me rendais pour manger français. Bien qu'il ait été relativement loin de la maison (compter 45 minutes), j'ai été séduit par le concept, atmosphère familiale dans un cadre chic, plats bon marché avec des produits de qualité. Normal M.Katori est un ancien éléve de L'école Paul Bocuse.















Le menu du midi ne dépasse pas 20 euros et pour une fois, on sort avec l'impression d'avoir mangé quelque chose (pas de rations minuscules), fait relativement rare dans un restaurant français, pour être souligné. Le prix du diner est un peu plus onéreux mais ca reste encore très correct (environ 35 euros).




























Adresse Internet
http://www.bistro-katori.jp/

Adresse
Taito-ku Nishi Asakusa1-8-9 Suzuki Building 1er étage
Station Kawaramachi (田原町駅), Métro Ginza

Photo souvenir



Le quartier de Nakano (中野) a une double  importance pour moi,  puisque c'est le seul endroit ou j'ai vécu au Japon et c'est le lieu, pour le moment ,où j'ai résidé le plus longtemps.  C'est avec une certaine pointe de nostalgie que je vais m'appliquer à vous présenter ce quartier.

Bien qu'y ayant habité 6 années, ce n'est réellement que durant les deux dernières années de mon séjour nippon que j'ai eu l'occasion de le découvrir. J'étais en effet plus habitué à partir en vadrouille en banlieue ou dans les campagnes qu'à rester près de la maison.




















Ce qui fait le charme de Nakano, c'est son côté populaire voir prolétaire de la population et le mélange encore une fois, de traditions et de modernité de la ville située à quelques encâblures du centre de Shinjuku.
La vie y est étonnement peu chère (les loyers sont  raisonnables), très bien désservie (Ligne JR Chuo et Sobu et métro Tozai) et très pratique, puisque de nombreux supermarchés et magasins de première nécéssité sont installés.




















En outre, la ville est connue pour abriter le siège social du groupe Marui (chaîne de grands magasins). D'ailleurs leur premier magasin, actuellement en rénovation, fut construit à Nakano. Nakano Sun Mall et Nakano Broadway, deux artères commerçantes sont également des lieux très visités par une clientèle variée où on trouve des magasins divers et à bas prix (vêtements, alimentation, électronique).




















L'autre symbole de la station est le bâtiment Sun plaza (中野サンプラザ) qui abrite un hôtel, un gigantesque centre sportif, un bowling, une chapelle ainsi que des bureaux.




Plus que les lieux "à touristes", ce qui est fascinant à Nakano, c'est le dédalle des rues, son enchevêtrement
où on se perd volontiers sen se laissant guider par les lumières et les enseignes toutes aussi mystérieuses les unes que les autres.

Nakano est aussi le QG de tous le amateurs de ramen (nouiles japonaises) avec plus de 20 restaurants recensés, dont le célébre (et pour moi très surcoté) magasin AOBA (青葉).




Vu qu'il fait encore beau dans le Vaucluse, en réecoutant quelques cd, j'ai décidé de faire une petite compilation de deux de mes mcs préférés de East Oakland à savoir the luni tunez alias the Luniz et DD alias Dru Down.

Yukmouth et Numskull avait sorti en 1995 un hit interplanétaire "I got 5 on it" puis ont enchainé avec le très bon Lunitik Muzitik. Malheureusement Yuk signa chez rap a lot et le groupe se sépara. Dru Down, pimp dans la vie, et rappeur à ses heures perdues, a lui aussi connu un début de carrière intéréssant avec ses deux premiers albums certifiés disque d'or et de platine. Bref, tréves de discours, voilà les deux compils concoctées par mes soins.

Supportez la bonne musique et les bon artistes, leurs cd sont encore trouvables pour pas grand chose donc achetez les si vous en avez la possibilité.














http://www.megaupload.com/?d=LN7XRESB

1- Broke hoes is a no no
2- Broke niggaz
3- Capable
4- Closer than close feat Dru Down
5- Dirty rats
6- Funkin Over Nuthin feat Too Short, Harm
7- Girl feat Crooked I
8- Highest Niggaz In The Industry feat. E-40, B-Legit
9- Hollywood feat Cydal
10- Hypnotize feat Redman
11- I got 5 on it
12- I got 5 on it remix feat E40, Spice 1, Richie Rich, Shock G, Dru Down
13- In my nature feat Eightball, Mjg
14- Is It Kool
15- Just me & you feat Raphael Saadiq
16- Live Yo Life feat Dru Down
17- My Buddy feat tha Dogg Pound
18- Oakland raiders
19- Playa hata
20- Sad Millionaire feat Brownstone
21- So much drama feat Nick Nack
22 -Tha M.O.B feat Cydal, 3xkrazy
23- Where I've Been All Day
24- X.O



1- Babby Bubba
2- Breezy
3- Can U feel me
4- Choppin it up
5- Cydalwayz feat Cydal, Riche Rich,Luniz
6- Deep east Oakland feat Black Dynasty, Dangerous Dame
7- East Side Soldier feat Poohman, Seagram
8- Freaks come out
9- Give it up
10- Head and shoulders
11- Hoo ride
12- Ice cream man
13- Makin Moves
14- Mista Busta
15- Mob shit feat Cydal, Luniz ,Nick Nack
16- Pimp of the year
17- Pimps, Playaz & Hustla feat Luniz
18- Pistols blazin feat Cydal, Swoop G, Luniz ,3xkrazy
19- Playa 4 real
20-  Put it that on something feat Young Dre
21- Put the lead on ya feat Luniz
22- Rescue 911
23- Sliden feat Cobra,Knuckleheadz
24- U know feat B-Legit, Livio
25- Underestimated
26- We roll' em feat B-Legit
27- Weak moves
28- Worldwide feat B-legit, Mac Mall , Shock G



Les bars à Tokyo ne sont pas les endroits qui manquent, par contre ceux qui ne passent que de la musique Soul/Funk se comptent sur les doigts d'une main. Situé à Shimokitazawa (lignes Odakyu et Inokashira), ville étudiante par excellence, le Little Soul Café se démarque par son ambiance feutrée, intimiste (le bar est relativement petit) et par l'incroyable collection de cd et vynil de son propriétaire.



Plus qu'un bar, c'est un peu un lieu de pélerinage pour tous les amoureux de la musique. La clientèle y est plutôt agée et composée essentiellement d'artistes. Parfait pour réviser ou enrichir sa culture musicale. On peut également demander au serveur, de passer son album préféré ou emmener ses propres disques.

Adresse
Setagaya-ku Kitazawa 3-20-2 taisei building 2éme étage
Ouvert de 21h à 4h



















Ville portuaire par excellence et deuxième ville du Japon, Yokohama est vraiment l'endroit où il faut aller ou etre allé en été. Ses parcs et nombreux lieux touristiques en font un lieu incontournable à visiter. Etant très proche de Tokyo (30 minutes via Shibuya et 25 via Shinjuku), c'est un lieu parfait pour passer une bonne journée.

Cette année, la ville célébrait les 150ans de l'ouverture du port au commerce international; la municipalité a mis en place des moyens importants pour rénover de nombreux bâtiments.











Quand on parle de Yokohama, on se référe souvent à Motomachi Chukagai (元町中華街) qui est le quartier chinois de la ville, du faitdu grand nombre d' immigrés chinois résidant dans la ville, on peut y trouver plusieurs centaines de restaurants ainsi que de nombreux supermarchés chinois. Pour ma part, à cause de sa vocation touristique de la ville, je trouve que la majorité des échopes est surcôtée et de qualité moyenne. Toutefois, trois restaurants ont retenu mon attention :

本丸亭 (Honmarutei)






















鳳城酒家(Houjoushuka)




















宝福楼(Houfukurou)





Outre les nombreux restaurants, on peut trouver beaucoup decentre commerciaux et autres animations toutes aussi intéressantes les unes que les autres. L'Akarenga (赤レンガ倉庫), ancien entrepôt construit en 1911 et reconverti en 1989, en centre commercial étant le plus connu.


Pour ceux dont le shopping n'est pas le passe-temps préfére, le parc Yamashita ainsi que le panorama de la ville proposé au dernier étage de l'hôtel Grand Continental sont également des endroits qui valent le détour.



Le monde de la nuit y est aussi bien représenté puisque de nombreuses salles de concert sont présentes (Logos, Bayhall, Bayside, Bridge notamment ). En été, le festival de reggae attire  plusieurs milliers de visiteurs .

Enfin, pour les plus braves (car il faut un peu marcher), deux musées au concept amusant se trouvent à quelques encablures de la station de Yokohama, le musée du curry japonais à Kanai et celui des nouilles japonaises à Shin Yokohama.








Comme de nombreuses personnes m'ont demandé d'approfondir ce sujet, je vais essayer d'en parler plus en détails. Dans la première partie, j'avais évoqué le manque d'originalité des japonais et leur complexe vis à vis des sociétés occidentales, dans cette partie je vais m'efforcer à approfondir le pourquoi de la chose.

Une chose est sûre, c'est que le japonais n'est pas plus intelligent que le français et que, comme en France, la baisse de culture des jeunes n'améne pas à être optimiste quant à l'avenir du pays.

La majorité des japonais (entre 15 et 30 ans) est atteinte de cette maladie qui est l'ignorance ou plutôt la culture de cette dernière, ils ne s'intéressent pas à grand chose (toutefois quand ile japonais le fait, il le fait plutot bien et en profondeur) et ne semblent pas s'en soucier; c'est cette absence de volonté de se cultiver, de se développer, qui est pour moi, la source du problème.

"Je ne porte pas des vêtements que j'aime mais je les porte parce que mon acteur ou actrice prefere(s) les ont portés dans la dernière emission télévisée, j'écoute sa musique parce que mon mentor (先輩) aime ce groupe ou encore je vais à Hawai parce que mes copines y vont."

Cela peut paraître idiot dans le sens où on a l'impression que le japonais n'est pas capable de faire un choix personnel ou qu'il ne veut pas ou a peur de se demarquer;le regard des autres lui ai tellement important que quitte à  faire un choix "personnel", il décidera dans la majorité des cas de suivre la meute et de faire passer l'esprit de groupe au dessus du choix personnel.

Pour moi, Le flambisme est la conséquence de :

La TV, dans le sens ou aucun, dans quelque domaine soit-il, esprit critique n' est présent. Cette neutralité (plus une peur de se mouiller qu'autre chose), n'inscite aucunement les gens à faire leurs choix.
On connait tous (ceux qui regardent la TV nipponne) les emissions culinaires ou après  la dégustation de plus de 50 plats, tous les invités en présence ont dit que tout était bon, sans toutes autres explications, pour ne pas mettre à l'aise le cuisinier ou mettre en doute la qualité du restaurateur.

Cette absence d’affirmation du soi est le fondement du besoin d’harmonie et de consensus. L’individu japonais se veut compulsivement dans l’ambiance, ne veut  pas dissonner de la note commune.

Le respect de l'autre, qui rejoint en quelque sorte le phénoméne audiovisuel où l'on considére qu'évoquer une critique pourrait être préjudiciable à son interlocuteur ou à une tiérce personne est mis en avant.
Rarement un japonais répondera positivement ou négativement à une question; sa réponse sera dans la majorité des cas, lorsqu'il veut exprimer son avis, EVASIVE.

La hantise du japonais est bien l'absence du moi sans le groupe.

Le système scolaire( car tout part de là) enseigne, dés le plus jeune âge au japonais à ne pas sortir d'un chemin balisé où tout égarement serait nocif pour son avenir. C'est un peu robotique comme système par ce qu'on crée des gens dépourvus de toute originalité en pronant  qu'être différent améne irrévocablement à être marginal donc anti-social donc inapte à évoluer dans la société.

Le Japonais donne du respect en contrepartie d’un statut sécurisant.

En conclusion, le flambisme souligne les modalités du fonctionnement de l'identité japonaise : le double visage du moi, fondé sur le goût pour l'ambivalence des choses, la contradiction, le secret, certains diront meme, la duplicité.

Trouver une bonne boulangerie, c'est comme trouver un vêtement non contrefait à Harajuku, c'est à dire rare. La majorité des boulangeries soit disant françaises n'étant à mon gôut qu'une énorme farce (il est bien connu que nous mangeons tous les jours, des pains aux lardons et des pains au curry....). J'ai du arpenter tous les recoins de la capitale pour manger une vraie baguette à la française.



Les chevaliers de la Table Ronde cherchaient le Graal, ma quête à moi était plus prosaïque mais aussi difficile.



Dans ces recherches qui m'ont amené à visiter plus de 50 boulangeries et fait traverser la ville vers tous les points cardinaux, 6 magasins ont particuliérement retenu mon attention, non pas parce que les produits qui y sont vendus sont dans la pure tradition des boulangeries françaises, mais parce qu'ils ont au moins le mérite de proposer du pain qui ressemble à peu de détails près à notre aliment de base national.

Prèsentation

Boulangerie pour vous @ Yoyogi Uheara (代々木上原)




Backerei Brotheim @ Sakura Shinmachi (桜新町)




Viron @ Shibuya (渋谷)






Pointage @ Azabu Juban (麻生十番)






Crown @ Musashi sakai (武蔵境)







Lebois @ Nakano fujimicho (中野富士見町)