Devant le relatif manque d'initiative générale pour venir en aide aux sinistrés japonais, je tenais a souligner l'idée de la marque Dissizit (l’une de mes préférées) qui avec son T-shirt "Rebuilt Nippon" s'est engagé a reverser l'intégralité des bénéfices des ventes à l'organisation non gouvernementale Global giving, chargée d'apporter un soutien logistique dans les régions de Fukushima, Sendai, Iwate et Akita.















En collaboration avec le légendaire artiste de graffiti Slick, les dessinateurs Luna Bros et la gallerie d'art indépendant Silent Stagen, ce T-shirt au design plus que sympathique  existe en deux coloris (noir ou blanc) et au dos affiche le message "東北日本復興" (Tohoku Nihon Fukkou) ou « reconstruction de la région Nord-est du Japon ».













Vendu 30 dollars (soit approximativement 20 euros) sur de nombreux sites aussi bien américains tels que Karmaloop, japonais ou encore français, n'hésitez donc pas a vous le procurer ; le flocage ainsi que le grammage du T-shirt sont de très bonne qualité.
Des affiches originales un peu plus onéreuses sont également en vente.



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Site Officiel Dissizit
http://www.adopedistribution.com/

Dans la longue série des musées intéressants de la capitale , le musée maritime de Toyosu (船の料学館) s'avère être l'un des plus aboutis ; grâce à l'homogénéité des activités proposées et à la parfaite alchimie entre l'aspect ludique et historique de ce dernier.

Le musée se compose de trois parties : le site principal abrite un observatoire, une multitude d'espaces retraçant l'histoire de la marine japonaise (des maquettes impressionnantes de bâtiments navals qui ont composé et composent encore la flotte nippone) y sont présentés.
















Le deuxième site, le Seikan (羊蹄丸) est un ancien ferry datant de 1965 qui lors de
son service, assurait la liaison entre Aomori et Hakodate ; il fut complètement remodelé pour l'exposition "mer et bateau" de 1992 de Gênes (Italie)et abrite désormais un cinéma, une salle retraçant l'histoire du bateau ainsi que diverses salles où sont reproduites à l'identique les différentes scènes de vie à bord.













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Le troisième bâtiment, le Soya (宗谷) est un ancien navire utilisé pour des observations dans l'atlantique (première mise à la mer en 1938) puis ensuite muté à la marine nationale japonaise avant guerre. Moins axé sur "l'aspect humain" que le premier navire, il propose une vision plus technique avec une présentation complète des différents compartiments et des machines.














A l'extérieur, plusieurs activités dédiées essentiellement aux enfants sont proposées, comme l'initiation au canoë, à la conduite de bateau à moteurs ou également à la pêche.

Plus qu'un véritable sanctuaire pour tous les amateurs de marine, c'est un moyen pour se constituer une culture "maritime" en une journée. Le site étant assez grand, je vous conseille de vous y rendre dès l’ouverture, afin d’effectuer une visite complète.


Site Internet

http://www.funenokagakukan.or.jp/index_e.html


Aujourd'hui, je tenais à présenter un personnage atypique, en raison aussi bien de son parcours que de sa personnalité : Ichiro Furutani (古谷一郎).

Fils de restaurateurs, il a, avant de trouver sa voie dans l'industrie des ramens (nouilles japonaises), été membre de gangs de motards (Bosozoku/暴走族).

Après un voyage a Kyushu, région connue pour l'excellence des ramen tonkotsu, il ouvre son premier restaurant de ramen appelé Nantsuttei (なんつッ亭 ) dans sa ville natale d'Hadano (秦野) située au fin fond de la préfecture de Kanagawa.
















Chose rarissime dans l'univers des Tonkotsu ramen (Bouillon à base d'os de porc), il utilise une huile de sésame noir dans la composition de sa soupe, ce qui lui donne un aspect noir et crémeux.
















Sollicité par la chaîne Nihon Terebi pour passer dans l'émission Ramen Kanryushima (ラーメン巌流島), il a construit son succès via cette émission et a ouvert depuis plusieurs restaurants aussi bien au Japon (Shimokitazawa/Kawasaki/Shinagawa/Ikebukuro/Shinjuku/sapporo/ninomiya) qu'à l'étranger (Singapour).
















Il n'est pas rare de le voir lors de festivals ou aux autres salons "éphémères" (フェスタ) dédiés aux ramens, organisés dans des grands magasins nippons.


Son caractère jovial ainsi que son air "patibulaire" lui ont attiré la sympathie du public et il est devenu un businessman avisé, animant d'ailleurs de nombreux séminaires afin de transmettre son expérience.

Pour plus d'informations sur les magasins :

http://www.nantsu.com/


Alors que l'industrie du disque connaît une crise sans précédent en raison des méfaits du téléchargement, le Japon reste un des rares pays au monde ou le téléchargement n'est pas rentré dans les habitudes du consommateur.

De ce fait, Tokyo possède nombre de disquaires comme ceux des grandes chaînes telles que Tower records (dont les magasins ont fermé aux Etats-Unis) et HMV, de multiples détaillants indépendants ainsi que des magasins spécialisés dans l'occasion tels Disk Union et surtout Recofan (レコファン).



Avec 7 magasins à Tokyo et ses environs, Recofan s'avère être une mine d'or pour tous les dénicheurs de trésors musicaux à des prix défiant toute concurrence. Les produits sont dans 99% des cas en parfait état et on peut y trouver aussi bien des sorties récentes, que des albums rares ou bien des vynils (beaucoup de DJ's viennent s'y approvisionner).

C'est donc, vous l'aurez compris, un endroit parfait pour réaliser de bonnes affaires. Le magasin ne proposant pas de service de vente en ligne, je vous conseille le Recofan de Shibuya et celui de Shimokitazawa, qui m’apparaissent les mieux approvisionnés.















Pour consulter les adresses, voir le lien ci-dessous :


http://www.recofan.co.jp/map/map_eng.html

En France, l'architecture est certainement l'élément le plus révélateur si on s'intéresse à l'histoire d'une ville. Au Japon ce n'est pas en hauteur qu'il faut regarder mais plutôt au sol en observant les bouches d'égoût... (マンホールの蓋)

Si les systèmes d'évacuation des eaux usées existent au Japon depuis près de 2000 ans, les réseaux d'égouts avec regards (上水道) n'ont été introduits au Japon qu'à la fin du 19ème siècle par des ingénieurs étrangers (la première bouche d'égoût fut posée à Yokohama en 1882).


Les premières plaques ressemblaient en tous points à celles que l'on peut trouver en France, représentant principalement des formes géométriques. Dans les années 1980, lorsque la majorité des villes japonaises eurent à moderniser leurs systèmes d'évacuation, la personnalisation ou customisation des plaques d'égouts se généralisa.















Aujourd'hui, près de 95% des modèles présentent un design personnalisé, le plus souvent à l'effigie de symboles de régions ou de villes (ou références à l'identité culturelle), à la faune et la flore (symbolique très forte dans l'inconscient collectif nippon) mais aussi à des entreprises, de trains, des lieux et mêmes des personnages. 















La créativité de certains fabricants de "Manhole" et la qualité de réalisation de ces couvercles ont au fil des années, commencé à passionner un certain public, qui leur dédie des blogs et des sites internet où y sont référencés les plus beaux spécimens.

De plus, les nombreux musées dédiés à l'eau (水道記念館), dont ceux de Tokyo situés respectivement à Ochanomizu (東京都水道歴史館 ) et à Ariake (東京都水の科学館) retracent l'histoire des systèmes d'évacuation de l'eau au Japon avec un espace dédié aux bouches d'égouts.

Enfin, pour ceux qui sont intéressés par cette forme d'art, je vous conseille fortement l'ouvrage "Drainspotting", premier ouvrage entièrement dédié au Manhole.






Moins côté et plus abordable financièrement que le célèbre Blue Note, le club de Jazz « JZ Brat » situé au deuxième étage du somptueux hôtel Cerrulean de Shibuya (à deux pas de la sortie sud de la station), a vu depuis son ouverture, en 2001, défiler de nombreux artistes confirmés locaux tels que Ryohei Yamamoto (山本 領平), Hiroshi Yoshida  (吉田 ), Motohiko Hamase (濱瀬元彦) entre autres, mais aussi de nombreux artistes étrangers tels que Chick Corea and Maceo Parker jr ou encore les Mills Brothers.















Outre des concerts hebdomadaires (je vous conseille de consulter la liste des événements avant d’y aller car d’autres soirées telles que des mariages ou des fêtes privées y ont lieu) et de réserver à l’avance.

Cet espace de 300 places environ offre la possibilité de dîner en proposant un choix important de plats occidentaux et orientaux.



 

 

 

 

 

 


C’est donc -vous l’aurez compris- un endroit parfait pour découvrir de nouveaux artistes ou simplement écouter de la musique de qualité, dans un cadre fort sympathique et raffiné pour une soirée romantique sans vous saigner les veines au niveau du budget.


Adresse

Cerulean Tower Tokyu Hotel 2ème étage, 26-1

Sakuragaoka-cho,Shibuya-ku,Tokyo.
TEL:03-5728-0168

E-MAIL info@jzbrat.com

Site Internet

http://www.jzbrat.com/

A Tokyo, il n’est pas rare de voir des groupes de personnes collées à la vitre du conducteur de train ou de métro ou bien positionnés en tête de train, sur le quai, prenant des photos pendant de longues heures.

Plus qu’un moyen de transport, le réseau ferroviaire japonais jouit dans l’inconscient collectif d’une popularité bien plus importante que sa fonction primaire. Pour certains fanatiques appelées Tetchan (鉄ちゃん), cette passion dépasse les lois de l’entendement et les trains se retrouvent élevés au statut de véritables objets de culte.














Certainement passionnée depuis leurs plus jeunes années (les références au train sont utilisées comme des références pédagogiques dans la majorité des écoles maternelles nippones), cette catégorie d’individus est capable de vous raconter en détail l’histoire de toutes les lignes de train, de vous donner une description complète de l’aménagement intérieur des voitures, de dénombrer les spécificités des équipements (taille des pneus, largeur des rails) et certains iront même à pouvoir vous reproduire les musiques diffusées dans les trains et sur les quais !














Bref, vous l’aurez compris, on ne s’improvise pas spécialiste des trains au Japon du jour au lendemain. Cette passion, prenante et assez coûteuse n’a pas échappé aux compagnies ferroviaires qui organisent régulièrement des événements ainsi que des voyages dédiés (tel que le 青春18きっぷ)  à la découverte ou plutôt à de véritables safaris photos de leurs engins. De leur côté, les entreprises japonaises utilisent l’engouement pour ce support pour sortir un nombre ahurissant de produits dérivés.
















C’est donc un véritable phénomène de marketing qui entoure ce passe-temps, qui permet à des collectionneurs avertis d’amasser une ribambelle de produits dérivés à l’effigie de leurs trains préférés.

Dans le cadre de ce que nous nommerions chez nous la ferroviphilie, tout s’amasse : les tickets, panneaux signalétiques, les revues et maquettes, les jouets, porte-clés, circuits miniatures, DVD, gâteaux et calendriers et même authentiques wagons (vendus lors de ventes aux enchères).



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
De nombreuses expositions temporaires (généralement organisées dans de grands magasins de la capitale) ainsi que de nombreux musées dont le plus important, le musée du réseau ferroviaire situé à Saitama (鉄道博物館) ouvert en 2007, offrent outre une rétrospective complète de l’histoire des trains au Japon, dont la possibilité via un simulateur de conduire une motrice.















 
Adresse Internet du musée (鉄道博物館)

http://www.railway-museum.jp/

Contrairement à l’Europe, les religions n’interviennent pas dans la notion de pornographie et ne définissent aucunement ce qu’est l'immoralité. L’industrie du porno dont les bénéfices sont équivalents au budget annuel japonais de la Défense, ont des thèmes récurrents comme le Enjo Kosai (援助交際), mise en scène de scènes sexuelles avec des jeunes filles (ou plutôt habillées comme telles) ou encore le Gokan (強姦), mise en scène de viols, qui pour nous, peuvent paraître étranges voire choquantes.


Depuis peu, un nouveau genre est apparu, le porno pour personnes âgées, mettant en scène l’acteur Shiegeo Tokuda qui du haut de ses 76 ans est déjà apparu dans plus de 350 films, au point de détrôner les acteurs tels que Kato Taka (加藤鷹) ou encore Chocoball Mukai (チョコボール向井) au box office des acteurs les plus populaires. Cette niche a vu son chiffre d’affaires doubler ces dix dernières années et a élevé M.Tokuda au statut de star de l’industrie et d’acteur le mieux payé.


Cet ancien guide touristique connaît donc une seconde jeunesse ; sachant que la population japonaise compte plus de 30 millions de personnes âgées de plus de 65 ans, il ne risque pas de se retrouver au chômage.


Tokuda fit sensation à l'occasion d'un reportage sur sa personne diffusé sur CNN en 2008. Ruby, sa maison de production, envisage d'exporter certaines de ses vidéos aux Etats-Unis où elle espère développer le mythe de la vitalité et le genre du grand-père harder.




Spécialité de la préfecture de Tottori (鳥取県), située au nord ouest d’Osaka, le rakkyo (ラッキョウ) ou bulbe d’échalote confit dans le vinaigre est au curry japonais ce qu’est le poivre Gaban est au Ramen (voir article). On peut également le déguster comme apéritif (漬物).














Découvert en chine orientale, le rakkyo est planté vers septembre/octobre. Récolté en juin de l’année suivante, il est généralement conservé et macéré dans un mélange de vinaigre et de sucre. Ce procédé est défini comme Amatsuke (甘漬け), qu’on peut traduire littéralement comme sucré salé.
















La consommation d’échalotes Rakkyo est réputée, au Japon, pour ses bienfaits sur la santé : antifongique, diurétique, stimulatrice des systèmes métaboliques et digestifs.

Pendant des siècles, elle a été utilisée comme une plante médicinale. L’allicine, substance réputée de l’ail, est également très présente dans l’échalote Rakkyo. De nombreuses études montrent que l’allicine aide à l’absorbation de Vitamine B1 et à récupérer de la fatigue, ou encore permet de réduire le risque de formation de caillot sanguin.
Il est vendu généralement dans les supermarchés ou supérettes sous forme de paquets de 90g à un prix compris entre 50 et 60 centimes de yens. A ce prix là, ne vous en privez pas !