Depuis quelques années, des groupes de jeunes étrangers mettent à profit la fête d'Halloween pour semer le désordre sur la ligne Yamanote en se livrant à des gesticulations grotesques et fortement imbibées.

Cette année encore et bien que les autorités aient mis en place un important dispositif policier pour endiguer les débordements, il semble que la nuit a été encore une fois relativement animée.
    
Halloween est -outre le fait qu'elle ne représente rien dans la culture japonaise- plus une excuse pour ces individus de se saôuler que de respecter une tradition.

















Si je prends cet exemple d'actualité, c'est parce qu'il illustre pleinement les raisons pour lesquelles les étrangers ont une mauvaise image au Japon. Dans une société où le respect d'autrui est une règle, ce type de comportement est ressenti autant comme un manque d'éducation que comme une agression. Le problème n'est pas de faire la fête mais en toutes circonstances, de se comporter de manière citoyenne.
















Je demeure persuadé que lorsqu'on fait partie d'une minorité qui vit dans un pays qui n'est pas le sien, on doit essayer de s'intégrer en en pratiquant les usages. L'apprentisage de la langue, le respect des us et coutumes ainsi que celle des règles de la société me semblent primordiales. C'est ainsi qu'un étranger peut vivre pleinement la richesse d'une civilisation tout en valorisant et en portant haut le flambeau de son pays.






























Ces pitreries d'Halloween sont l'exemple parfait de ce qu'il ne faut pas faire, où la plupart des étrangers ont des comportements qu'ils n'auraient en aucun cas dans leur pays, profitant de l'impassibilité courtoise du japonais. Cette impassibilté a cependant ses limites si l'on en juge par les inscriptions figurant sur les banderoles et autres calicots de manifestats nationalistes.


Courtesy of Peter  Bellars