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Situé à Horikiri (堀切) dans l'arrondissement d'Adachi (足立区), sur la ligne Tobu Isezaki (東武伊勢崎線), Tateishi (立石バーガー) ne restera pas dans les annales pour son intérieur ni pour la relative saleté de sa façade.















Situé dans un quartier résidentiel prolétaire, non loin de Kita Senju, ce restaurant a été rendu populaire par de nombreuses émissions de la télévision japonaise ainsi que par un reportage diffusé il y a quelques années sur CNN. En effet, outre le fait de vendre des hamburgers à bas prix (les prix oscillent entre 100 et 150 yens l'unité), M. Tateishi a été le premier restaurateur au monde (depuis très peu ont suivi sa voie) à offrir à sa clientèle un distributeur automatique de hamburgers....















Si les denrées sont d'une excellente qualité pour leur prix, c'est vraiment la machine qui a fait la renommée de son patron. On y afflue du pays entier tout au long de l'année pour introduire son obole dans la fente.















Un modeste conseil à cet heureux entrepreneur : il faudrait peut-être investir dans une nouvelle enseigne !

Situé sur la ligne Jouban (常磐線), le quartier de Kameari (亀有) a été rendu célèbre par le manga "Kochira Katsushika-ku Kameari Kōen-mae Hashutsujo" (こちら葛飾区亀有公園前派出所) où se réroule l'action. On peut d'ailleurs trouver de nombreuses statues à l'effigie des caractères de cette série près de la station.


Si j'affectionne ce quartier, c'est principalement pour l'atmosphère qu'il dégage : condensé de maisons et restaurants burlesques et dédale de rues commerçantes plus intéressantes les unes que les autres, savant mélange de culture banlieusarde et de paysage japonais.

L'artère principale, la Ginza shoutengai (銀座商店街), très "raw", est 'un amoncellement de petites boutiques et d'échoppes très rudimentaires. Côté restauration, ne vous attendez pas à une carte classique, l'assiette est rustique et peu raffinée dans la majorité de ces enseignes.


Mon meilleur ami (Daisuke pour ceux qui connaissent) habitant la station suivante de Kanamachi, j'ai pu écumer au fil des années un bon nombre de ses restos. On s'en tire généralement avec une addition inférieure à 20 euros et des souvenirs pleins la tête car plus que la nourriture, c'est bel et bien la chaleur humaine et la proximité affichée par les commerçants qui rend ce quartier si sympathique.

C'est relativement indescriptible comme ambiance, ça grouille de monde, ça papotte, les rumeurs de la rue viennent siffler à vos oreilles, ça rit beaucoup aussi.

Voila les adresses à NE PAS manquer :

IZAKAYAS

Kame Kame sennin (かめかめせんにん)
















Itadakiya (頂屋)
















RAMEN/TSUKEMEN

Teradaya (寺田家)




















Tenka (天翔)



















Si on veut ajouter un petit aspect culturel à la visite, on peut également se rendre au sanctuaire katori (香取神社) notamment la 3ème semaine de février au moment des festivals locaux , et au musée d'astronomie (郷土と天文の博物館) où se trouve un platenarium très intéressant.
















Sanctuaire Katori

Musée d'astronomie


Petit quartier situé dans l'arrondissement Chuo, Tsukishima (月島) est essentiellement connu pour ses restaurants de Monja (もんじゃ). Bien que de nombreuses chaînes de restaurant se soient positionnées un peu partout dans cette spécialité, il est préférable de vous rendre, en cas d'envie soudaine de Monja, dans ce fief qu'est Tsukishima.


















Au risque de prendre le temps de cet article un air doctement pédagogique, le monja (qui est apparu sous l'ère Meiji) est une sorte de pancake avec des légumes, de la viande, des fruits de mer ou des nouilles. Le monja, contient les mêmes ingrédients que l'okomiyaki , mais il se trouve être est plus « moelleux » car il contient plus de soupe. On pourrait l’assimiler à une omelette qui serait plus liquide.

















Appelé communément dans certains quartiers Botta (ぼった) ou (ぼってら), on le cuit à l'aide d'une sorte de grattoir (ヘラ) sur un Teppan (鉄板) qui est une plaque chauffante. Selon les ingrédients choisis, il est préférable de l'assaisonner de sauce Yunion (ユニオンソース) ou de ramekku ラメック.


C'est un plat typique de l'est de Tokyo (下町), il est préférable de vous y rendre à plusieurs même si les tables dans ce genre de restaurant sont de petite taille.

















Plus d'une cinquantaine de restaurants y sont implantés, mais comme d'habitude, je vous conseille de dévier de votre chemin vers les rues parallèles pour y trouver les restaurants les plus chaleureux et surtout fréquentés, non pas par les Tokyoïtes en manque de monja, mais par les locaux, les habitants du quartier.


Vous tomberez certainement sur mon restaurant favori, à savoir Hazama Monja (はざま もんじゃ)




















Adresse

Chuo-ku Tsukishima 3-17-8
Ouvert tous les jours de 12h à 22h


Je suis, il faut l'avouer, partisan, quand il s'agit de visiter des lieux insolites ou des lieux valant le détour, de s'éloigner le plus possible de la ville.百草園 (Mogusaen) n'échappe pas à ce principe. Situé sur la ligne Keio (京王線) , le parc Mogusaen est pendant l'automne, un de ces lieux qui de par son décor vous donne le sentiment de vous évader, d'être à mille lieux de la ville dans les contrées d'Okayama ou de Mie.
















Son éloignement relatif des grandes artères de la capitale (environ 50 minutes de Shinjuku), fait que l'endroit est très peu frequenté, ce qui rend la visite plus paisible. La spécificité de ce parc, propriéte du groupe Keio, outre ses magnifiques cerisiers est la presence de ses pruniers géants (梅の木), beaucoup plus intéréssants au point de vue esthétique que les cerisiers à mon gôut.
















L'entrée ne coûte que 300 yens et suivant les dates, de nombreuses animations notamment pendant les festivals de Mars sont à découvrir. Pour les gastronomes, je conseillerai d'essayer les Yomogi soba (よもぎ蕎麦).












Site Internet
http://www.keio.co.jp/area/mogusaen/index.html


Le quartier de Nakano (中野) a une double  importance pour moi,  puisque c'est le seul endroit ou j'ai vécu au Japon et c'est le lieu, pour le moment ,où j'ai résidé le plus longtemps.  C'est avec une certaine pointe de nostalgie que je vais m'appliquer à vous présenter ce quartier.

Bien qu'y ayant habité 6 années, ce n'est réellement que durant les deux dernières années de mon séjour nippon que j'ai eu l'occasion de le découvrir. J'étais en effet plus habitué à partir en vadrouille en banlieue ou dans les campagnes qu'à rester près de la maison.




















Ce qui fait le charme de Nakano, c'est son côté populaire voir prolétaire de la population et le mélange encore une fois, de traditions et de modernité de la ville située à quelques encâblures du centre de Shinjuku.
La vie y est étonnement peu chère (les loyers sont  raisonnables), très bien désservie (Ligne JR Chuo et Sobu et métro Tozai) et très pratique, puisque de nombreux supermarchés et magasins de première nécéssité sont installés.




















En outre, la ville est connue pour abriter le siège social du groupe Marui (chaîne de grands magasins). D'ailleurs leur premier magasin, actuellement en rénovation, fut construit à Nakano. Nakano Sun Mall et Nakano Broadway, deux artères commerçantes sont également des lieux très visités par une clientèle variée où on trouve des magasins divers et à bas prix (vêtements, alimentation, électronique).




















L'autre symbole de la station est le bâtiment Sun plaza (中野サンプラザ) qui abrite un hôtel, un gigantesque centre sportif, un bowling, une chapelle ainsi que des bureaux.




Plus que les lieux "à touristes", ce qui est fascinant à Nakano, c'est le dédalle des rues, son enchevêtrement
où on se perd volontiers sen se laissant guider par les lumières et les enseignes toutes aussi mystérieuses les unes que les autres.

Nakano est aussi le QG de tous le amateurs de ramen (nouiles japonaises) avec plus de 20 restaurants recensés, dont le célébre (et pour moi très surcoté) magasin AOBA (青葉).





















Ville portuaire par excellence et deuxième ville du Japon, Yokohama est vraiment l'endroit où il faut aller ou etre allé en été. Ses parcs et nombreux lieux touristiques en font un lieu incontournable à visiter. Etant très proche de Tokyo (30 minutes via Shibuya et 25 via Shinjuku), c'est un lieu parfait pour passer une bonne journée.

Cette année, la ville célébrait les 150ans de l'ouverture du port au commerce international; la municipalité a mis en place des moyens importants pour rénover de nombreux bâtiments.











Quand on parle de Yokohama, on se référe souvent à Motomachi Chukagai (元町中華街) qui est le quartier chinois de la ville, du faitdu grand nombre d' immigrés chinois résidant dans la ville, on peut y trouver plusieurs centaines de restaurants ainsi que de nombreux supermarchés chinois. Pour ma part, à cause de sa vocation touristique de la ville, je trouve que la majorité des échopes est surcôtée et de qualité moyenne. Toutefois, trois restaurants ont retenu mon attention :

本丸亭 (Honmarutei)






















鳳城酒家(Houjoushuka)




















宝福楼(Houfukurou)





Outre les nombreux restaurants, on peut trouver beaucoup decentre commerciaux et autres animations toutes aussi intéressantes les unes que les autres. L'Akarenga (赤レンガ倉庫), ancien entrepôt construit en 1911 et reconverti en 1989, en centre commercial étant le plus connu.


Pour ceux dont le shopping n'est pas le passe-temps préfére, le parc Yamashita ainsi que le panorama de la ville proposé au dernier étage de l'hôtel Grand Continental sont également des endroits qui valent le détour.



Le monde de la nuit y est aussi bien représenté puisque de nombreuses salles de concert sont présentes (Logos, Bayhall, Bayside, Bridge notamment ). En été, le festival de reggae attire  plusieurs milliers de visiteurs .

Enfin, pour les plus braves (car il faut un peu marcher), deux musées au concept amusant se trouvent à quelques encablures de la station de Yokohama, le musée du curry japonais à Kanai et celui des nouilles japonaises à Shin Yokohama.








Vous l'aurez compris, je ne voue pas une grande ferveur vis à vis des grands centres commerciaux et des grandes artéres de Tokyo, je préfére plus les promenades en banlieue.

Pour continuer la présentation des petits coins sympas àTokyo, cette fois je vais m'atteler à vous vanter les mérites du quartier de Nishi Arai (西新井) situé dans l'arrondissement d'Adachi (足立) à l'extrême est de Tokyo.

Pour s'y rendre on peut prendre la ligne Tobu isezaki(東武伊勢崎線)à partir de Kita-senju ou de Shibuya (via la ligne Hanzomon ) ou encore la nouvelle ligne monorail de Toneri. (人ライナー)à partir de Nippori.




La principale attraction se révéle être encore un temple, le Daishi, un de trois grands temples du Kanto (la région la plus peuplée du Japon). Il a été construit au neuvième siècle, et même si il a subi un terrible incendie en 1966, il reste un monument epargné par l'usure du temps.

Si vous avez une demi-journée de libre, c'est un coin vraiment sympathique et bourré d'Histoire à visiter.
La période idéale pour s'y rendre reste à mon goût juillet, puisque s'y déroule le festival Fuurin (風鈴祭り), festival des carrillions, trés populaire en été au Japon.