C'est un sujet vaste auquel je m'attaque aujourd'hui, l'industrie du sexe au Japon. L'industrie du sexe y est très florissante car elle représente 1 % du PIB, équivalent au local budget de la défense nationale. Cette manne financière est très largement tolérée par les autorités.
42% des japonais avouent avoir au moins une fois fréquenté une prostituée et 13.6% avouent en être régulièrement les clients. Chiffre impressonnant par rapport aux autres pays industrialisés.
Il existe plusieurs types d'établissements :

Le soapland (ソープランド)
C'est une sorte de lupanar, où les clients sont lavés, massés et ont des rapports sexuels avec des prostituées.


Le fashion health massage (ファッションヘルス), qui offre une vaste gamme d'actes sexuels



Le pink salon (ピンクサロン) spécialisé dans la fellation ;



l'Image club (イメージクラブ) dans lequel les prostituées portent les vêtements suggérant une profession donnée (infirmière, ou écolière par exemple), spécialisé dans la fellation.



Ces établissements ont pignon sur rue et n'hésitent pas à utiliser de nombreux supports publicitaires pour se faire connaître, magazines, flyers, sites internet, annuaires, tout y passe.


L'hygiène y est dans la plupart des cas respectée et les prix varient selon les quartiers et les prestations proposées.

Il faut compter entre 2000 et 5000 yens pour une fellation et entre 7000 et 15000 yens pour un rapport sexuel (prix moyen).
Dans la majorité des cas, ces établissements sont interdits aux étrangers.

Les quartiers qui recensent le plus d'établissements sont :
Shinjuku (新宿)à Tokyo
Gotanda (五反田)à Tokyo
Kinshicho (錦糸町)à Tokyo
Kameido(亀戸)à Tokyo
Nishi Kawaguchi (西川口)à Saitama
Kawasaki (川崎)à Kanagawa
Kanai (家内)à Kanagawa
Matsudo (松戸)à Chiba

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