Comme de nombreuses personnes m'ont demandé d'approfondir ce sujet, je vais essayer d'en parler plus en détails. Dans la première partie, j'avais évoqué le manque d'originalité des japonais et leur complexe vis à vis des sociétés occidentales, dans cette partie je vais m'efforcer à approfondir le pourquoi de la chose.

Une chose est sûre, c'est que le japonais n'est pas plus intelligent que le français et que, comme en France, la baisse de culture des jeunes n'améne pas à être optimiste quant à l'avenir du pays.

La majorité des japonais (entre 15 et 30 ans) est atteinte de cette maladie qui est l'ignorance ou plutôt la culture de cette dernière, ils ne s'intéressent pas à grand chose (toutefois quand ile japonais le fait, il le fait plutot bien et en profondeur) et ne semblent pas s'en soucier; c'est cette absence de volonté de se cultiver, de se développer, qui est pour moi, la source du problème.

"Je ne porte pas des vêtements que j'aime mais je les porte parce que mon acteur ou actrice prefere(s) les ont portés dans la dernière emission télévisée, j'écoute sa musique parce que mon mentor (先輩) aime ce groupe ou encore je vais à Hawai parce que mes copines y vont."

Cela peut paraître idiot dans le sens où on a l'impression que le japonais n'est pas capable de faire un choix personnel ou qu'il ne veut pas ou a peur de se demarquer;le regard des autres lui ai tellement important que quitte à  faire un choix "personnel", il décidera dans la majorité des cas de suivre la meute et de faire passer l'esprit de groupe au dessus du choix personnel.

Pour moi, Le flambisme est la conséquence de :

La TV, dans le sens ou aucun, dans quelque domaine soit-il, esprit critique n' est présent. Cette neutralité (plus une peur de se mouiller qu'autre chose), n'inscite aucunement les gens à faire leurs choix.
On connait tous (ceux qui regardent la TV nipponne) les emissions culinaires ou après  la dégustation de plus de 50 plats, tous les invités en présence ont dit que tout était bon, sans toutes autres explications, pour ne pas mettre à l'aise le cuisinier ou mettre en doute la qualité du restaurateur.

Cette absence d’affirmation du soi est le fondement du besoin d’harmonie et de consensus. L’individu japonais se veut compulsivement dans l’ambiance, ne veut  pas dissonner de la note commune.

Le respect de l'autre, qui rejoint en quelque sorte le phénoméne audiovisuel où l'on considére qu'évoquer une critique pourrait être préjudiciable à son interlocuteur ou à une tiérce personne est mis en avant.
Rarement un japonais répondera positivement ou négativement à une question; sa réponse sera dans la majorité des cas, lorsqu'il veut exprimer son avis, EVASIVE.

La hantise du japonais est bien l'absence du moi sans le groupe.

Le système scolaire( car tout part de là) enseigne, dés le plus jeune âge au japonais à ne pas sortir d'un chemin balisé où tout égarement serait nocif pour son avenir. C'est un peu robotique comme système par ce qu'on crée des gens dépourvus de toute originalité en pronant  qu'être différent améne irrévocablement à être marginal donc anti-social donc inapte à évoluer dans la société.

Le Japonais donne du respect en contrepartie d’un statut sécurisant.

En conclusion, le flambisme souligne les modalités du fonctionnement de l'identité japonaise : le double visage du moi, fondé sur le goût pour l'ambivalence des choses, la contradiction, le secret, certains diront meme, la duplicité.