Conduire à Tokyo n'est pas en soi une finalité, le trafic est dense, les rues parsemées d'embûches. La conduite se fait à gauche et on met dans la plupart des trajets deux fois plus de temps à se rendre d'un point à un autre. Toutefois, si on habite en périphérie de la ville ou qu'on souhaite se rendre dans l'arrière-pays, la conduite peut s'avérer une solution économique et surtout un moyen de découvrir plus en profondeur les villes ou vous passerez. 


Le permis de conduire national ou international délivré en France n’est pas utilisable en l’état sur le territoire japonais. Pour pouvoir conduire au Japon vous devez avoir soit une traduction légalisée de votre permis soit un permis de conduire japonais.


Pour obtenir une autorisation temporaire pour conduire au Japon, il vous faut présenter votre permis de conduire national préalablement traduit en japonais et la traduction légalisée par l'ambassade de France ou par la Japan Automobile Federation qui dispose d'un bureau dans chaque préfecture.

La durée de l’autorisation temporaire d’utiliser votre permis traduit et légalisé au Japon est d’un an à partir de votre date d’entrée. Si vous sortez du Japon, la durée d’un an se calcule à partir de la date de votre nouvelle entrée au Japon. Les sorties/ entrées du Japon doivent être espacées d’au moins 3 mois.

Au delà de la durée d’un an, vous n’avez plus l’autorisation de conduire au Japon.

La traduction est payante et coûte environ 3000 yens (20 euros).

Ici, un lien de la Japanese Autombile Federation en français

http://www.jaf.or.jp/e/trans_f.htm


Si vous voulez obtenir un permis de conduire japonais, cette démarche ne se justifie que pour les longs séjours d’une durée supérieure à un an. Dans ce cas pour pouvez échanger votre permis de conduire contre un permis de conduire japonais.


Vous devrez une fois de plus présenter une traduction légalisée et payante auprès de ces mêmes services. Un test d’aptitude, de connaissances du code de la route japonais ainsi qu’un examen pratique vous seront soumis. Cette procédure est également payante.















Salle d'examen















Test visuel (relativement sommaire)

Pour les personnes souhaitant renouveler leur permis, le renouvellement se fait une fois tous les trois ans dans l'un des trois centres tokyoïtes et au bout du troisième renouvellement, il peut se faire directement à la mairie de Tokyo (都庁前).


Ci-dessous la liste des centre d'examen de Tokyo

Centre de Tamareien (多磨霊園運転免許試験場)











183-0002 Fuchu shi  Tamacho 3-1-1 

Accès en bus via les stations JR Chuo de Koganei
Musashi Koganei,  Mitaka et Keio de Fuchu, et Tamareien

Centre de Samezu (鮫洲運転免許試験場)











140-0011 Shinagawa ku Higashi Ooi 1-12-5 
Accès via la ligne Keikyu station de Samezu

Centre de Koto (江東運転免許試験場)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
136-0075 Koto ku Shin Suna 1-7-24 
Accès via la ligne Tozai station de Toyocho


En ce mercredi 3 mars a lieu au Japon le Hina Matsuri (雛祭り/littéralement « fête des poupées ») , jour consacré aux petites filles.

Les jours précédents cette fête, les petites filles (avec l'aide des parents) exposent de précieuses poupées posées sur des petites estrades à plusieurs niveaux. Ces poupées spéciales, qui se transmettent de génération en génération représentent des personnages de la cour impériale de l'ère Heian (平安時代)


Disposition des poupées

Il existe plusieurs types de disposition, à 7,6,5,3 voire même 1 niveau pour les plus simples.

Sur le niveau le plus haut, on trouve l'empereur (お内裏さま, O-Dairi-sama) et l'impératrice (お雛さま, O-Hina-sama) , un paravent doré fait souvent office d'arrière-plan.

Sur le deuxième niveau sont disposées 3 dames de cour (三人官女, San-nin kanjo) portant des flacons de saké.

Cinq musiciens (五人囃し, Go-nin bayashi) et un chanteur se tiennent sur la troisième marche.

Sur les trois niveaux inférieurs sont présents divers personnages, comme des chars à bœufs. La quatrième étagère inclut souvent deux ministres (大臣, Daijin) : le ministre de gauche (左大臣, Sadaijin) et le ministre de droite (右大臣, Udaijin).

Ceci est la disposition la plus complète, comme sur la photographie (ci-dessus). Cependant on peut se contenter d'un ensemble plus simple, avec seulement le couple impérial. À défaut de poupées, on peut même représenter un couple en origamis.



Origine et tradition

Cette fête remonte à l'époque Heian. Les poupées étaient supposées protéger des mauvais esprits. Pour célébrer hina matsuri, on boit traditionnellement du amazake (甘酒), boisson peu alcoolisée à base de riz, et on mange des hina arare (雛霰), biscuits à base de riz, et des sushis. Selon la croyance traditionnelle, il faut ranger les poupées le soir du 3 mars, sans quoi la fille de la maison ne pourra pas se marier pendant un an. Cette fête est célébrée dans la plupart des foyers, qu'il y ait une fille mariée ou non.


Ce qui me passionne le plus dans cette fête, outre la célébration, c'est la fabrication des poupées qui demandent une dextérité incroyable. La plupart des poupées demandent plusieurs jours de travail intensif selon une méthode de confection ancestrale. Du fait des nombreuses heures de travail nécessaires à la confection de ces oeuvres d'art miniatures , les prix peuvent s'avérer très élevés.


On commence d'abord pas les mains (en os)







 
 
 
 
 
Puis par la tête (en terre cuite)













Ensuite la chevelure (faite en vrais cheveux)










Et enfin les habits (collés et cousus à la main)


Ce documentaire dirigé par Ken'ichi Oguri et réalisé en collaboration avec le bureau du FBI, retrace la vie de Ken Eto alias Tokyo Joe ou The Jap, un des plus célèbres membres de la pègre de Chicago.
Sous ses airs de vieillard loufoque, Ken Eto fut pendant plus de 60 ans une des personnes les plus influentes du milieu et surtout l'une des plus craintes. On lui impute plus de 25 meurtres et on l'a même un moment, suspecté d'être en relation avec l'assassinant de John Fitzgerald Kennedy.



Ce qui est intéressant, c'est bien sûr que Tokyo Joe était d'origine japonaise (né en Californie) mais surtout son ascension et sa longévité. Après avoir survécu à une tentative d'assassinat en 1983, il décida de coopérer avec le FBI en devenant un informateur du gouvernement (via le programme de sécurité des témoins) et fit tomber 15 des membres les plus influents de la mafia italienne de l'Illinois.


Il est toujours aujourd'hui considéré comme l'américain d'origine asiatique le plut haut placé à avoir jamais évolué dans l'organisation du crime.