Pour ceux qui m’ont côtoyé au Japon, ils connaissent mon degré d’intégration dans le mode de vie japonais.
Ayant vécu dans plusieurs pays à l’étranger, il est vrai que j’ai été souvent plus intéressé par le contact avec la population locale, l’apprentissage des us et coutumes locales que par la fréquentation des français. Mon niveau de maîtrise de la langue et ma connaissance du pays attestent de ce souci.
J’ai quand même au fil du temps, eu de nombreux contacts avec les expatriés tokyoïtes aussi bien dans le cadre du travail que dans le privé et je dois avouer que la peur de perdre la capacité à m’exprimer dans ma langue maternelle m’a poussé parfois à créer certains liens.
Globalement, j’ai été très déçu de la mentalité des français à Tokyo qui, comme le confirme une récente étude sur le comportement du français à l’étranger qui fait de lui un mauvais élève, se montraient hautains, pingres et superficiels, généralement hermétiques à la richesse culturelle ambiante.
Hautains dans le sens où beaucoup (même s’ils n’ont pas d’emploi mirobolant) pensent que l’unique fait d’être français leur donne une certaine dimension sociale et qu’ils dédaignent être courtois.
Pingres, parce que beaucoup ne dépensent que très peu d’argent même s’ils en gagnent beaucoup, argotant au yen près sur des montants de courses ou de consommations.
Superficiels, dans le sens où ils assènent des vérités sur des sujets qu’ils ignorent, et limitent leurs centres d’intérêt aux filles, bouffes et sorties. Les problèmes politiques, le droit, la coutume leur sont impénétrables, de même que les richesses de la vie sociale.
Ce qui est étrange c’est que les français les plus intéressants étaient ceux qui venaient au Japon en touristes parce que leur soif de découverte les rendait plus aptes à échanger des idées. J’ai d’ailleurs depuis mon retour au pays plus de contacts avec ces derniers qu’avec les français du Japon, ce qui n’est pas un hasard…
Ce constat est plutôt affligeant mais par forcément surprenant car il me rappelle ceux de nos compatriotes qui, en Afrique, venaient exclusivement « fabriquer du franc CFA ».
Pour ceux qui sont casaniers ou qui veulent rester entre compatriotes, les nombreuses associations et clubs français seront une bonne solution, pour ceux par contre qui veulent profiter au maximum de leur expérience, je leur conseille vivement d’éviter les contacts avec les français expatriés qui sont très peu constructifs.
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Vie pratique
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