Le titre est certainement un peu trop accrocheur mais je tenais à parler aujourd'hui d'un état de fait que le gouvernement japonais (mis à part quelques interventions très médiatiques) refuse de reconnaître : le trafic humain dans le cadre de la prostitution de femmes étrangères.

Il suffit de se promener en soirée, dans les rues de Kinshicho (錦糸町) ou Kameido (亀戸) dans l'arrondissement de Sumida (墨田区) par exemple, pour admirer les centaines de néons illuminants les établissements de prostituées ètrangères.





















Le Japon est en effet le plus gros marché de l'industrie du sexe en Asie pour les femmes étrangères. Plus de 150 000 se prostituent (avec une forte de majorité de filles russes et philippines). Près de 20% sont d'ailleurs mineures et sont les victimes d'un trafic humain.

Recrutées à l'étranger par des bureaux spécialisés, repaires de gangsters locaux et relais directs de la mafia japonaise, des milliers de filles originaires d'innombrables pays débarquent toute l'année dans les bars et clubs du Japon. Avec l'espoir de faire fortune.

A leur arrivée, leur passeport (de touriste ou d'entertainer) est le plus souvent confisqué et elles sont contraintes à un chantage : plus elles rapportent de l'argent, plus vite elles récupèrent leurs passeports, du moins le croient-elles.

Ce qui est le plus choquant, dans un contexte où l'industrie du sexe répond aux lois de l'offre et la demande n'est pas que ces jeunes femmes soient exploitées de la même manière que des millions d'autres dans le monde, mais bien plutôt la relative indifférence des autorités et de la société japonaise.





















L'archipel est d'ailleurs rangé dans la catégorie des «pires Etats» pour son refus d'adopter «les standards minimums visant à l'élimination du trafic humain». Le rapport dénonce le laisser-faire de l'Etat japonais (41 arrestations seulement en 2003 pour «trafic humain») et rejoint les accusations du groupe Human Rights Watch qui dénonce le «trafic des femmes vendues comme esclaves dans l'industrie du sexe au Japon».

Dans un pays où la prostitution est interdite mais pas réprimée, le manque de résultat dans la résolution de meurtres de prostituées étrangères (comme ceux de Lucie Blackman et de Maricris Sioson) révèle une certaine indifférence qui se traduit par une mollesse dans les actions sont menées pour éradiquer ce phénomène... mais c'est un autre sujet.

Source : Coalition contre le trafic humain

Mon meilleur ami Daisuke, vivant à Kanamachi, j'ai eu l'occasion de découvrir avec lui, l'extrême Est de Tokyo et notamment les arrondissemens de Katsushika et Adachi, connus pour abriter les classes sociales les plus basses.
Kosuge (小菅) situé dans l'arrondissement de Katsushika (葛飾区) sur la ligne Tobu Isezagi (東武伊勢崎線) fait partie de ces quartiers pittoresques qui jouissent d'un déficit d'image flagrant; la faute certainement à la présence du centre de détention de Tokyo (拘置所) , énorme édifice fondé en 1895 et rénové entièrement en 1997 et qui peut accueillir quelques 3000 prisonniers.














Un peu comme dans le quartier de Shibaura (芝浦)situé a Minato ku où les loyers sont pratiquement bradés du fait que les anciens abattoirs de la ville y étaient situés , Kosuge est un peu une ville laissée à l'abandon où les superstitions et craintes font régner un certain anachronisme. L'ambiance est lugubre, froide. Il existe très peu de magasins ou de restaurants et on peut remarquer que les logements sont vétustes, les compagnies de construction ne voulant pas de risquer à construire dans un quartier qui jouit autant d'un déficit d'image.
















Loin des paillettes et du strass de Ginza, c'est un lieu qui sort des sentiers battus, particulièrement intéressant pour les photographes en quête d'authenticité, de bâtiments anciens, de paysages urbains sur lesquels le temps n'a pas eu d'emprise.


Ayant eu l'opportunité de participer à plusieurs cérémonies shintoïstes comme la célébration des 13 ans de la mort d'un parent (十三回忌) et de m'être rendu relativement souvent au cimetière, un objet m'a toujours intéressé, le Toba (塔婆) ou Sotoba (卒塔婆).


Le toba est une planche de bois sur laquelle est inscrit un message en mémoire des défunts, placée derrière la tombe. Il peut être également utilisé comme un symbole de sa foi (il est alors porté) lors de manifestations diverses comme les cérémonies bouddhistes (法事) ou comme symbole de croyance lors de la célébration du passage à l'âge adulte (成人) .





















L'origine du mot Toba provient du sanskrit (langue des textes religieux indous). Son histoire remonte à l'origine de la religion Shinto et notamment à la mort du Buddha Shaka (釈迦).






















La planche se compose de 5 parties faisant référence aux 5 histoires pagoda (五輪の塔) ou plutôt aux 5 éléments du cosmos, la terre, l'eau, le feu, le vent et le ciel (地水火風空) et suivant un ordre, une organisation précise. Après un décès, le moine écrira à la place des 5 éléments, les 5 vertus que l'on souhaite remémorer du défunt. C'est ainsi que de nombreuses réunions se tiennent avec les membres de la famille pour déterminer le texte à faire apparaître.


La planche est placée derrière la tombe et est soutenue par un socle appelé Toubatate (塔婆立) qui est soit en Inox, soit en bois ou le plus souvent en marbre.




Je vais changer un peu de registre dans cet article en essayant de faire une présentation globale et personnelle de la scène musicale « westcoast » japonaise, ayant eu pendant plusieurs années la chance de côtoyer la majorité des artistes qui la composent.

C’est donc avec une certaine nostalgie que j’écris ces lignes.

Même si il n’y a pas beaucoup de palmiers au Japon (mis à part à Yokosuka), ce genre musical inspiré du courant américain du début des années 90 connaît un certain essor ces dernières années. Les concerts se multiplient et le nombre de sorties de cd est en constante progression.






















D’un point de vue musical, la relative « dureté » de la langue japonaise, ainsi qu’il faut bien l’avouer le faible talent « parolier » ambiant, font que ce genre de musique est uniquement réservé aux initiés, et notamment à certains bastions géographiques (principalement Yokohama) De ce fait, il semble condamné à ne jamais s’exporter, ni à connaître un succès national.
Toutefois dans ce marasme, je dois bien avouer (étant moi-même depuis plus de 15 ans amateur du style) que la qualité des productions prend le pas dans la plupart du temps sur la qualité artistique des artistes.


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En outre, le manque d’imagination avec lequel cette forme de culture, originaire des quartiers déshérités de Los Angeles, est importé tel quel est parfois navrant, et, je le pense, dessert négativement ce mouvement. Il suffit pour s’en étonner de se rendre à des concerts de ces artistes, où chacun décline la « panoplie » caricaturale (maillot de football américain, crâne rasé, petit bouc, lunettes noires, tatouages abondants, pantalons dickies, voiture américaine (lowrider). On reconnaît là la faculté des japonais à pousser leurs passions jusqu’à l’absurde.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Plus qu’un style musical, on assiste à une véritable culture tribale où les codes de couleurs ainsi que les types de vêtements portés, les types de voitures, sont les signes d’appartenance à un groupe. Le salon final annuel de Lowrider qui se tient au Forum international de Makuhari, à Chiba en est le symbole.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La disponibilité et le caractère sympathique des artistes et des fans font qu’on ne peut pas vraiment détester cette scène musicale ; je peux confirmer que l’ambiance est toujours au rendez-vous et les soirées ou barbecue sont souvent mémorables.
 
Présentation des artistes


Les anciens

DS455



 
 
 
 
 
 
 
 
Origine : Tsurumi, Kanagawa

Membres : Dj PMX & Kayzabro
http://www.ds455.com/ 

Véritable précurseur du mouvement au Japon, DS455 a fêté l’année dernière ses 20 ans dans la musique. Autrefois composé de quatre membres (Shalla et Ozrosaurus ayant quitté en cours de route), le groupe est désormais composé de DJ PMX (originaire de Kyushuu) et de Kayzabro (originaire de Tsurumi, près de Yokohama).

C’est LE groupe incontournable avec 5 albums à son actif (vendus à des centaines de milliers d’unités), capable de remplir des salles comme le Yokohama Blitz. Outre ses activités musicales, le groupe possède sa propre marque de vêtements (Khryme), une chaîne de bijouteries (Avalanche) et son propre label (Hoodsound).

BIG RON & GHETTO INC











Origine : Yokosuka, Kanagawa
Membres : Dj Mario, Big Ron, Richee, One-2

Affilié au label Hood sound et donc à DS455, représentant la ville de Yokusuka (横須賀), ce groupe a connu de nombreuses mutations : les membres originaux DJ Hase et Psycho ont été remplacés par Dj mario. Big ron et son frère cadet (Richee) ainsi que One-2 forment les autres membres. Du fait de la double nationalité des deux frères, le groupe allie souvent paroles en anglais et en japonais. Un seul album à son actif, « Rising » produit entièrement par Dj PMX.

NORA (野良犬)











Origine : Shin Maruko, Kawasaki, Kanagawa
Membres : Yoze, Tick D tac, Gipper, Neech, Trippen
http://noradogg.com/

Issu des bancs de l’université d’Aoyama (prestigieuse université japonaise), ce groupe arbore les couleurs de la ville de Kawasaki, notamment du quartier de Shin maruko. Autrefois composé de 9 membres, le groupe est réduit à 5 (Gipper, Neech, Trippen, Yoze, Tick D tack). Fort de la popularité de son leader, Gipper (qui a collaboré avec le groupe de R&B Benny K), chaque membre du groupe a sorti un album solo et le collectif s’apprête à sortir son 6ème opus.

HYENA

















Origine : Kamata, Tokyo
http://hyena.syncl.jp/

De son vrai nom Tetsu, longtemps affilié au label HGP, Hyena a popularisé le style « chicano » au Japon. Outre ses albums solos, il a collaboré de nombreuses fois avec son ami d’enfance 65 syndicate pour former le goupe stylistic mafia. Il a quitté son label fétiche en 2008 et travaille actuellement sur son 5éme album.

DESTINO















Origine : Hana Gokanei, Tokyo
http://destino.syncl.jp/
Comme Hyena, Destino a représenté pendant de longues années la clique HGP. Il a sorti 6 albums à forte connotation espagnole, il a également collaboré avec l’ensemble des artistes de la scène nippone notamment avec le groupe NORA. Il apparaît d’ailleurs dans la vidéo Sea Side walkin tournée à Kasai Rinkai Koen. Bien qu’il se vante de représenter les couleurs de la ville de Yokohama, Destino habite à Tokyo.

DJ FILLMORE












Origine: Yokohama, Kanagawa
http://dj-fillmore.syncl.jp/

C’est le DJ le plus connu de la scène, même s’il a commencé par mixer de la house, Fillmore s’est rapidement spécialisé dans les mix chicano-américains pour devenir le DJ attitré du crew HGP. Il est généralement convié à tous les concerts et lives et a sorti plus d’une vingtaine d’albums.

JOYSTICK















Origine: Utsunomiya, Tochigi
http://ameblo.jp/joystickk/

Lui aussi a été très longtemps affilié à la maison HGP. En 2006, il est incarcéré pour faux témoignage dans une affaire de meurtre, il est sorti fin 2009 et prépare depuis peu son premier album solo. Il travaille notamment avec Dj ryuuki et le groupe S5G7 dont la majorité des membres sont originaires de Tochigi.

GDX















Origine: Yokosuka, Kanagawa
http://www.gdx.bz/pc/index.html

Ancien vendeur de drogue à Ikebukuro (il a d’ailleurs joué dans la cultisme série Ikebukuro West gate park), ce métis mexicano-japonais a sorti son premier album en 1997. Avec son label OGF records, il a également lancé les carrières de Flagrance (groupe de Fussa) et de Hulk. Très longtemps emprisonné, il est revenu en 2006 et depuis travaille en étroite collaboration avec DS455, participe à de nombreux projets notamment la série de DVD Japanese Ganxta.

AK 69











Origine: Nagoya, Aichi
http://www.ak-69.com/

C’est l’artiste qui monte en ce moment, sa collaboration avec la diva du R&B japonais Koda Kumi ne doit pas y être étrangère. Originaire de Nagoya, il a longtemps fait ses classes dans l’ombre de Phobia of thug et Dj 4 side. Il était membre à ses débuts d’un groupe avec B-ninjah avec lequel il sorti deux albums.
Il est également propriétaire de la marque de vêtements BAGARCH.

II-J















Origine: Toyohashi, Aichi
http://ameblo.jp/bigtwo-j/

Trop d’anglais tue la chanson : ce sera le seul reproche à faire à cet artiste qui a toujours su s’entourer de producteurs de qualité. Il représente la ville de Toyohashi (près de Nagoya) et est signé chez Hood Sound.

LGY











Origine: Sendai , Miyagi
Membres : Hiro & Ryo
http://nodoubttracks.com/

Membres de la scène très active de Sendai, LGY a connu un certain succès lors de la sortie de son premier album « Jointed 2 homies ». Après s’être séparé de son manager ODO san et s’être vu évincé du label Hood Sound (notamment à cause du remix de la chanson Dear mama avec Oda kazumasa fait sans le paiement de droits d’auteur), le groupe ne participe plus à aucun concert organisé dans la région de Tokyo et s’est tourné vers la J-pop.

J-GREN















Origine: Shizuoka & Tokyo
Membres : Kenta (憲太) & Siva
http://www.serusio-g.com/

Autoproclamé Japanese G’z, ce groupe représente la branche « nationaliste » de la scène, avec des paroles pro-nippones. Les sonorités sont elles aussi très japonisantes avec l’utilisation d’instruments traditionnels. Le leader Kenta, originaire de Shizuoka, a commencé sa carrière avec le groupe 05SURUGA qui est d’ailleurs signé sur leur label Serusio G.



PHOBIA OF THUG














Origine: Nagoya aichi
Membres : Mr Oz & Gangsta Q
http://www.biggmacworks.com/

Rendu célèbre pour sa collaboration avec l’artiste américain Frost (ou Kid Forst) sur le titre « 052 to 213 », le groupe a depuis enchaîné via son label Bigg mac records, de nombreux projets. Les productions sont assurées la plupart du temps par Dj 4 side dans un style sombre ou le flow intriguant de Mr OZ et celui de Q s’allient à merveille.

Gangsta Q possède aussi sa propre marque de vêtement « Kamakazy ».

G-PRIDE









Origine: Shizuoka
Membres : U-PAC /K-MAX/DJ Keiju
Site : http://www2.gp-records.com/

Originaire de la ville de Gotemba et très actif au début des années 2000, le groupe a connu un passage à vide de 2006 à 2009 pour voir revenir U-pac et K-max sous un nouveau groupe « Tagg da sickness ». Ils a d’ailleurs collaboré avec le producteur californien Damizza sur le LP « We got doe ».

SSG















Origine : Tokyo & Saitama
Membres : Dj Go, Last Pass, G-men

SSG (Saitama Side gangstaz) est le premier groupe de Dj Go, ils a par le passé collaboré avec le groupe South central cartel et notamment le chanteur LV. Après les incarcérations respectives de Last Pass et G-men, Dj Go a poursuivi sa carrière en solo. Le groupe a sorti récemment un album sans G-men. Ils possèdent plusieurs magasins à Saitama et en banlieue de Tokyo (Loose).

213 HIGH ROLLAZ














Origine : Itabashi, Tokyo
Membres : Kerz & Izoo

Autrefois signé avec le label de la célèbre chanteuse Gao, le groupe a sortit deux opus « Krazy life 1 et 2 ». il avait également un magasin à Ikebukuro nommé Yamafujiya qui a fermé ses portes en 2007. Izoo fait dorénavant partie du groupe Suga Shakk.

STM















Origine: Minami Sunamachi, Tokyo
Membres : Snake, Doke, Tysson, Koz
http://ameblo.jp/stm-tokyo/

STM qui signifie Sand Town mafia est un des rares groupes de westcoast originaire de Tokyo (arrondissement de Koto), repéré par le groupe DS455 ; ils a sorti un seul et unique album « Restart » en 2008 qui contient notamment la chanson « target », dirigé à l’encontre de LGY




La nouvelle génération


MONA











Origine: Kyoto, Hyogo
http://www.mona-sadgirl.com/

Mr LOW D















Origine: Mito, Ibaragi
http://low-d.syncl.jp/

S567















Origine: Tokyo, ibaraki, Chiba, Kawasaki
Membres : Mr Low D, Destino, Allure, K-YO, D-hy,K-jack,
Tysson, Ma-30, Platinum, Nao, Minimum 32, Goofy, Joystick
Sarry, Show w, shako, T-story
http://s567.jp/  

ENMAKU

















Origine : Kawasaki, Kanagawa
Membres : Kowichi & Dug
http://www.enmaku.com/ 

EXTRIDE















Origine : Tokyo
http://www.extride-81.com/  

65 SYNDICATE











Origine : Kamata, Tokyo
http://www009.upp.so-net.ne.jp/syndicate/

DAZZLE 4 LIFE












Membres : CMD & T-trippin
Origine : Mie

DIX T















Origine : Saitama
http://ameblo.jp/dix-t/

EL REY
















Origine : Fukui
http://www.myspace.com/elreyofficial 

RIDE RECORD SOLDIER











Origine : Saitama, Tochigi, Tokyo, Kawasaki
Membres : Gaya K, TEE TEE / DJ☆GO / JO-G / taila a.k.a. M.P.)
http://riderecordz.com/

EAZZY a.k.a. REDTIGER















Origine : Yokohama, Kanagawa

Les DJ’s


















De gauche à droite

Ligne 1 : Dj Dopeman, Dj Go, Dj Couz, Dj Ryuki
Ligne 2 : Dj Moto, Dj Santana, Dj Japino, Dj Hagane

Il y a des endroits qui vous marquent plus que d'autres et le restaurant Fukuwarai fait partie de cette catégorie. C'est avec un de mes amis les plus fidéles, John, et quelques membres haut-placés de la chaîne cablée de télévision, Space Shower, que je me rendu dans ce restaurant.

L'entrée, situé dans un appartement (マンション) nécessite l'utilisation d'un code, ce qui rend l'abord mystérieux. Apparemment, la politique du bouche à oreille (口込み) entre clients est la seule manière de pouvoir accéder au 5ème étage.

Le cadre est très sobre et recherché; les serveuses habillées en kimono donnent le ton et on s'attend tout de suite à ce que le service et la cuisine soient de qualité (et l'addition assez salée)..., le menu, lui est écrit à la main sur des feuilles qui s'enroulent comme des parchemins.

La cuisine est très traditionnelle : on retrouve beaucoup de plats à base de sashimi (tranches de poisson cru)  provenant des meilleurs ports du pays mais aussi des tempuras (beignets) d'armoise, de morue et de racine de lys ainsi que nombreux plats annexes très originaux.

La séléction de sake est colossale, plus de 50 catégories de Shochu (焼酎) et Nihon shu (日本酒) différentes.

Le prix de chaque plat (単品) oscillant entre 8 et 20 euros, il faut compter entre 80 et 100 euros par personne. C'est un lieu à utiliser pour des occasions particulières ou des repas d'affaires mais  la qualité a un coût.

Adresse

Shibuya ku Ebisu Minami 1-9-4
Bâtiment Hasegawa Appartement numéro 501

Site Internet




Quand je suis arrivé au Japon, mon premier emploi fut professeur d'anglais dans les écoles maternelles de Kunitachi Ondai (国立音大幼稚園) et Miyazaki dai (宮崎台幼稚園) . Chaque année, une excursion (遠足) était prévue, et se résumait à une sortie au zoo ou à l'aquarium. Dommage qu'à cette époque, la chaîne mexicaine "Kidzania" n'aie pas ouvert son complexe de Toyosu, les sorties auraient été moins barbantes...

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, Kidzania est un concept "nouvelle génération "de parc d’attractions, destiné aux enfants de 2 à 14 qui existe également à  Mexico, Jakarta, Dubaï et Lisbonne.














Ce n'est pas un parc d'attractions commun dans le sens où c'est une véritable ville miniature qui doit permettre aux enfants de découvrir plusieurs métiers, une sorte d'apprentissage de la vie active ,destiné à créer des vocations mais aussi à l'enfant de comprendre le monde qui l'entoure.

Il permet aux enfants, sous l'encadrement des employés de la sociéte, de s'adonner à la pratique de métiers, une idée qui allie le ludique et l'éducatif.














Site Internet

Adresse

Koto-ku  2-4-9 Toyosu
Ligne Yurakusho
Station Toyosu