En véritable fondu de nouilles japonaises et toujours friand de personnages au parcours surprenant, je tenais à vous présenter aujourd’hui Ivan Orkin.

Né à Brooklyn, Ivan se passionne depuis sa période estudiantine (quand il apprenait le japonais) pour les ramens. Après des années passées à travailler dans la restauration dans son pays, avec l’aide de son épouse japonaise, ce « grand » monsieur est devenu le premier américain, en 2007, à ouvrir son propre restaurant à Setagaya : アイバンのラーメン.

Son restaurant se veut convivial ; on peut noter une touche d’exotisme dans les plats, notamment les glaces au dessert mais à tous points de vue, ses nouilles au bouillon de sel (塩ラーメン) sont remarquables !


Sa spécialité est le « mazemen », plat de nouilles avec très peu de soupe et mélangé à des œufs pochés, du porc et de l’ail.












En outre, une ligne de nouilles instantanées à son effigie est vendue dans tout le pays.





 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Plus que sa connaissance des ramens, c’est vraiment sa volonté de réussir qui m’a énormément impressionné, Il a d’ailleurs écrit un livre passionnant intitulé "アイバンのラーメン by アイバン・オーキ » (Ivan’s Ramen) aux éditions Little More racontant son parcours, semé d’embûches dans cet univers impitoyable…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Adresse


3-24-7 Minami Karasuyama, Setagaya-ku, Tokyo, tel: 03-6750-5540, web:
Ligne keio Station Rokakouen


Site internet

http://www.ivanramen.com/

Le marché très lucratif du tabac contrôlé aux deux tiers par Japan Tabacco, propose une multitude de marques à bas prix (les prix oscillent entre 1,20 et 2,60 euros. Malgré un léger durcissement des lois anti-fumeurs ces dix dernières années avec les interdictions de fumer en marchant dans certains arrondissements notamment et une forte hausse des prix à venir) le Japon reste une sorte de paradis pour les fumeurs.

Dans le florilège de marques qui ornent les distributeurs automatiques présents dans tous les recoins de la ville, une marque à retenu mon attention : Wakaba (わかば).
















Mise en vente en 1966, au prix de 180 yens (désormais vendu à 190 yens), Wakaba est la seule marque de cigarettes longues (paquet de 20) qui reste dans cette gamme de prix. Elaborée avec les résidus de tabac de la marque Seven Stars, Wakaba est le symbole des tabacs de troisième classe (三級品).



Plus que les caractéristiques intrasèques du produit, c’est surtout l’image qu’elle véhicule : c’est une marque vendue presque exclusivement dans les bureaux de tabac de quartiers (on ne la voit que très rarement en vente ailleurs), fumée par des vieillards en général ou des ouvriers dont le revenus sont bas, ce qui lui donne une image de tabac « prolétaire ». Fumer des Wakaba se veut de nos jours désuet (ダサイ) mais c’est son cachet « décalé » qui m’a plu.