Le Japon compte 32 939 clubs, soit 590 000 joueurs licenciés (2/3 d’hommes et 1/3 de femmes) mais on estime le nombre de joueurs non licenciés à environ 300 000.















Très loin derrière les populaires baseball et football, le basket jouit pourtant d’une popularité importante, comme en témoignent les nombreux matchs de démonstration organisés par la NBA au Japon depuis 1992 (le premier fut organisé dans l’enceinte du Yokohama Arena entre les Seattle supersonics et les Houston rockets) ou encore les championnats du monde de basket organisés dans l’île en 2006.











La NBA (National Basketball Association) n’a d’ailleurs jamais caché son désir de s’implanter durablement au Japon mais l’affluence aux événements rappelés ci-dessus montrent qu’il reste encore un long chemin à parcourir pour faire du basket-ball un sport majeur.






Au niveau continental, la JBL (Japanese Basketball league), première ligue professionnelle a été crée seulement en 2005. Cette dernière est constituée de deux divisions (JBL et JBL2), composée chacune de 8 équipes.
JBL

• Aisin Seahorses
• Mitsubishi Diamond Dolphins
• Rera Kamuy Hokkaido
• Toyota Alvark
• Hitachi SunRockers
• Toshiba Brave Thunders
• Panasonic Trians
• Link Tochigi Brex

JBL2

• Hitachi Cable Bulldogs
• Big Blue Tokyo
• Kuroda Electric Bullet Spirits
• Ishikawa Blue Sparks
• Toyota Tsusho Fighting Eagles
• Aisin AW Areions Anjo
• Toyoda Kosei Scorpions
• Renova Kagoshima

Pour essayer de donner du tonus à ce sport, de nombreuses anciennes gloires de la ligue américaine sont venues poser leur valise ; sans tous les nommer, on citera Mahmoud Abdul-Rauf, David Benoit, Kenny Walker, Charles O'Bannon ou récemment l’ancien prodige de San Diego Jeremy Tyler.




 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Du côté nippon, Yuta Tabuse (田臥 勇太,), maintenant joueur de l’équipe des Link Tochigi Brex fut en 2004, le premier joueur d’origine japonaise a intégrer la ligue américaine. Même si son passage fut peu fructueux, il relança un intérêt pour ce sport.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

D’ailleurs, plus que le sport en lui-même, ce sont bels et bien les produits dérivés qui suscitent le plus d’intérêt chez les japonais, les enseignes SPORTS AUTHORITY et SLAM en attestant
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La problématique majeure de ce sport est que les médias japonais s’en désintéressent. Très peu d’entre eux couvrent l’actualité de ce sport, les retransmissions télévisées en sont rares, et de ce fait, il est donc très compliqué de faire la promotion pour en faire un sport plus populaire au pays du soleil levant.


Site Officiel
http://www.jbl.or.jp/

Situé à Horikiri (堀切) dans l'arrondissement d'Adachi (足立区), sur la ligne Tobu Isezaki (東武伊勢崎線), Tateishi (立石バーガー) ne restera pas dans les annales pour son intérieur ni pour la relative saleté de sa façade.















Situé dans un quartier résidentiel prolétaire, non loin de Kita Senju, ce restaurant a été rendu populaire par de nombreuses émissions de la télévision japonaise ainsi que par un reportage diffusé il y a quelques années sur CNN. En effet, outre le fait de vendre des hamburgers à bas prix (les prix oscillent entre 100 et 150 yens l'unité), M. Tateishi a été le premier restaurateur au monde (depuis très peu ont suivi sa voie) à offrir à sa clientèle un distributeur automatique de hamburgers....















Si les denrées sont d'une excellente qualité pour leur prix, c'est vraiment la machine qui a fait la renommée de son patron. On y afflue du pays entier tout au long de l'année pour introduire son obole dans la fente.















Un modeste conseil à cet heureux entrepreneur : il faudrait peut-être investir dans une nouvelle enseigne !

Lors de mes années passées dans la capitale nipponne, j’ai rencontré de nombreux français de passage dans la ville, et la plupart du temps, lorsque je leur demandais où il résidaient pendant leur séjour, la réponse fut de très nombreuses fois « Minami Senju » (南千住).

Situé dans l’arrondissement d’Arakawa (荒川区), et desservi par les lignes Jouban (常磐) et Hibiya(日比谷線), le quartier est plus généralement connu pour abriter le plus grand centre d’aide aux sans abris (施設相談会), toutefois, la quartier compte également de nombreux hôtels aux prix défiant toute concurrence, ce qui fait de lui le paradis des back-packers étrangers.















Voici une sélection non exhaustive :

L’Hotel Juyoh (寿陽ホテル)

A 3200 yens la nuit (environ 28 euros)

http://www.juyoh.co.jp/document/english/english.html

L’Hotel New Koyo(ホテルNEW-KOYO)

A 2500 yens la nuit (environ 22 euros)

http://www.newkoyo.com/ 

L'Hotel Marunuchu (ホテル丸忠CLASSICO)

A 3500 yens la nuit (Environ 31 euros, dégressif selon la durée du séjour)

http://www.hotelmaruchu.com/classico/pc-e/

A la vue des tarifs proposés, il ne faut pas s’attendre à des chambres luxueuses ; c’est étriqué, relativement sommaire et assez vieillot mais pour déposer ses affaires, accéder à internet et se reposer quelques heures par nuit, c’est une solution intéressante



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
Les disponibilités sont directement accessibles via les sites et la réservation se fait également en ligne. Une interface en français (en anglais pour l’hôtel Maruchu) étant disponible, cette dernière est très facile à contacter.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les grands centres de la ville comme Shinjuku ou Shibuya sont à une bonne trentaine de minutes et les quartiers populaires, pour ceux qui auraient envie de découvrir les villes de banlieue de l’est Tokyoïte, ne sont qu’à quelques encâblures.
Je m’éloigne un petit peu de Tokyo pour présenter deux enseignes japonaises de la région parisienne tenues par Mme Matsumoto et son époux.


Après avoir travaillé pendant de longues années à Londres, la famille Matsumoto, grands nomades devant l’éternel, ont ouvert en avril 2004, la yakinikuya (barbecue japonais) « 松っちゃん» (matchan) dans le XVème arrondissement, non loin de la station Dupleix.
















L’établissement possède la spécificité d’avoir une plaque chauffante (鉄板) à chaque table, équipée de hotte aspirante, chose très rare dans la capitale.

La viande est importée du Japon ; on retrouve la qualité de découpe propre aux yakinikuya nippones. Outre la viande (Le galbi, côte de boeuf marinée y est excellent) le menu comporte une sélection légumes, salades.


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Au regard de la qualité et de la variété des plats, les prix sont dérisoires, pour tous les amateurs de viandes grillées japonaises, c’est L’ADRESSE à ne pas manquer.

Adresse

55 rue du Theatre, 75015, Paris
TEL 01 45 77 03 50
Métro dupleix (Ligne 6)

Heures d’ouverture
12:00 - 14:00
19:00 - 22:30

Fermé le lundi midi et le mercredi



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le second établissement, ouvert en 2009 est le bar-restaurant l’Arc, situé non loin de la station « Pyramides », derrière Monoprix. Ce bar à forte connotation nipponne, possède un cadre très sobre et sophistiqué. La sélection d’alcools japonais y est très large (notamment en Shouchu).

C’est un endroit rêvé pour passer de longues heures à déguster de bons vins grâce aux conseils avisés du sommelier Kei ou de déguster des plats fins japonais au comptoir.

Adresse

29 rue d’Argenteuil 75001 Paris
TEL 01 49 27 92 67

Heures d’ouverture
19:00 – 1h30

Fermé le dimanche